La Lube Civitanova a tenu une conférence de presse mercredi 3 septembre, au cours de laquelle le directeur général, Beppe Cormio, l’entraîneur Giampaolo Medei et la jeune recrue française Noa Duflos-Rossi se sont adressés aux médias. À seulement 17 ans, le réceptionneur-attaquant français (1,98 m), tout juste double champion du monde U19, a été présenté comme un pari d’avenir pour l’équipe italienne.
Beppe Cormio a d’ailleurs qualifié Noa Duflos-Rossi comme « l’un de ces jeunes qu’on qualifie de précoces ». Le directeur général, séduit par le talent du joueur dès les premières observations, a raconté avec enthousiasme : « Quand je l’ai vu, j’ai eu un coup de foudre. » Il rappelle également l’importance d’une telle opportunité dans une carrière naissante : « Jouer pour un club prestigieux comme la Lube est une grande opportunité de carrière. »
Giampaolo Medei, entraîneur italien passé par plusieurs clubs français (Narbonne, Beauvais, Tours), s’est montré lui aussi très élogieux à l’égard de son nouveau joueur : « Noa est l’un des meilleurs joueurs de sa tranche d’âge. » Pour le technicien, le jeune Français se distingue nettement des autres : « Il a des caractéristiques particulières : bien qu’il soit très jeune, il est déjà très mûr. Il se distingue des autres dans son rôle. » Noa pourrait rapidement se faire une place dans la rotation, voire évoluer aux côtés de Mattia Bottolo, comme le suggère Medei : « Il a des caractéristiques qui rappellent Mattia Bottolo, et il pourrait donc être son remplaçant, mais l’objectif est de pouvoir les faire jouer ensemble quand nous aurons besoin d’un haut niveau technique sur le terrain. » L’entraîneur a également souligné la maturité tactique du joueur et sa bonne intégration au groupe : « Noa est déjà très bon en réception. »
De son côté, Noa Duflos-Rossi s’est dit pleinement heureux de rejoindre la Lube et de découvrir la SuperLega (Championnat italien) : « Je suis très heureux d’être ici. » L’ancien joueur des Spacer’s de Toulouse a rapidement constaté un niveau d’exigence supérieur par rapport à ce qu’il a connu en France : « On travaille avec encore plus d’intensité. C’est une bonne chose pour arriver au top de la forme pour la saison compétitive. » Le jeune joueur a également évoqué le rôle essentiel de sa famille dans son parcours, notamment celui de son père, Patrick Duflos : « Mon père me suit de près et me donne de bons conseils. Il m’a toujours dit que la SuperLega est le plus beau et le plus difficile championnat du monde. Son rêve, devenu le mien, était de jouer en Italie. » Enfin, fidèle à sa mentalité de compétiteur, Noa a exprimé avec humilité ses ambitions collectives pour cette première saison au plus haut niveau : « J’espère aider mes coéquipiers à gagner beaucoup. »