Place désormais à une nouvelle édition, et deux clubs français tenteront d’y briller : Tours et Montpellier, tous deux engagés pour porter haut les couleurs du volley français. Un véritable défi quand on sait que seuls deux clubs français ont déjà remporté cette prestigieuse compétition :
Le Paris Volley, sacré champion d’Europe le 24 mars 2001 après une victoire 3-2 contre Sisley Treviso, et Tours, vainqueur le 27 mars 2005, 3-1 contre Iraklis Thessaloniki.
Devenir champion d’Europe demande du talent, du mental, un soupçon de réussite, et surtout de répondre présent dans les moments clés face aux plus grandes équipes du continent.

Tours dans un groupe relevé
Le tirage au sort de la phase de groupes, réalisé ce mardi 15 juillet, a placé Tours (TVB), tête de série du chapeau 3, dans une poule A particulièrement relevée. Les Tourangeaux y retrouveront :
➨ Trentino, champion d’Europe en titre (2023/2024)
➨ Ziraat Bankasi Ankara, où évolueront notamment Clévenot, Nimir et Fornal,
➨ Et le vainqueur du 3e tour de qualification, encore à déterminer.
Un groupe difficile, mais pas inaccessible

Montpellier, invité de dernière minute
Montpellier, longtemps dans l’attente, a finalement décroché sa place en Ligue des Champions grâce à une wild card. La CEV a revu la répartition des places après la suspension prolongée des clubs russes, ouvrant la voie à plusieurs invitations. Solide leader de la saison régulière, le MHSC Volley a logiquement été retenu parmi les bénéficiaires.
Placés dans le chapeau 4, aux côtés de Halkbank Ankara, Rzeszow (également repêchés), et des deux futurs qualifiés du 3e tour, les Montpelliérains ont hérité d’un groupe B tout aussi exigeant :
➨ La Lube Civitanova, où évoluera Noa Duflos-Rossi,
➨ Projekt Warszawa, le club polonais de Kévin Tillie
➨ Leuven, le club de Arsène Ponsin et Gildas Prévert
Objectifs réalistes, ambitions mesurées
La réaction de l’entraîneur de Tours, Mladen Kašić, après le tirage :
« Les objectifs prioritaires restent le championnat et la Coupe de France. Je ne veux pas négliger la Ligue des Champions, c’est une compétition à part, mais ce sera très difficile d’y obtenir un résultat majeur. (Source : La Nouvelle République)