VolleyActu : La saison dernière, tu évoluais à Paris, un club historique en France, l’un des deux seuls à avoir remporté la Ligue des Champions. Que retiens-tu de cette belle aventure au sein de la capitale ?
Kellian Paes : « Franchement, pour une première expérience professionnelle, je pense que je pouvais difficilement rêver mieux ! Une belle salle, des joueurs de haut niveau, un staff au top, et puis Paris… une ville incroyable. En sortant du CNVB, je ne vois pas ce que j’aurais pu espérer de plus. Je suis très fier d’avoir démarré ma carrière au Paris Volley, c’est un club que je côtoie depuis que je suis tout petit et ça avait vraiment une saveur particulière que de défendre les couleurs de la capitale pendant 3 saisons. »
Comment évalues-tu ton évolution après ces trois années passées à Paris ?
« Je pense avoir énormément appris. Je suis encore aujourd’hui un joueur qui a beaucoup de choses à travailler, que ce soit sur le plan technique, tactique ou même social. Paris m’a vraiment permis d’identifier mes qualités, mes défauts, et surtout de commencer à changer ce qui devait l’être. Je n’ai pas tout réussi comme je l’aurais voulu, mais ça m’a clairement montré le chemin à suivre. Je pouvais difficilement espérer mieux pour ces trois années. »

Quand on est un joueur prometteur, il est naturel d’attirer l’attention de plusieurs clubs. Cela a été le cas avec Stal Nysa, mais as-tu également reçu d’autres offres, que ce soit en PlusLiga ou dans d’autres championnats ?
« Le recrutement pour les saisons suivantes commence généralement vers novembre/décembre. Mais c’est vrai qu’avec le Paris Volley, on a vraiment commencé à briller collectivement et individuellement à partir de la deuxième moitié de la saison. Donc, les discussions ont démarré naturellement en janvier/février avec mon agent. C’est à ce moment-là qu’il m’a présenté le projet de Stal Nysa. Après en avoir discuté ensemble, on a estimé que c’était une super opportunité pour moi, donc je n’ai pas hésité une seconde à dire oui. »
Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir Stal Nysa ?
« La possibilité, évidemment, d’évoluer dans un des meilleurs championnats du monde. Un environnement pas forcément évident et idéal pour un jeune étranger, car c’est un club qui a des attentes importantes, mais c’était sûrement l’endroit où je pensais que j’allais pouvoir le plus évoluer et grandir. »
Jouer à l’étranger pour la première fois, et qui plus est dans l’un des meilleurs championnats du monde, réputé pour ses récents vainqueurs de la Ligue des Champions, n’est-ce pas intimidant de se mesurer à un tel niveau ?
« La possibilité, évidemment, d’évoluer dans un des meilleurs championnats du monde. Un environnement pas forcément évident et idéal pour un jeune étranger, car c’est un club qui a des attentes importantes, mais c’était sûrement l’endroit où je pensais que j’allais pouvoir le plus évoluer et grandir. »
Quelles sont les différences majeures que tu as remarquées par rapport au championnat de France ? Est-ce que cela demande plus de travail ou d’adaptation ?
« La possibilité, évidemment, d’évoluer dans un des meilleurs championnats du monde. Un environnement pas forcément évident et idéal pour un jeune étranger, car c’est un club qui a des attentes importantes, mais c’était sûrement l’endroit où je pensais que j’allais pouvoir le plus évoluer et grandir. »

La saison est difficile pour Stal Nysa, qui occupe actuellement la 13ème place de la PlusLiga, à seulement 3 points de la relégation. Bien qu’il reste encore du temps, qu’est-ce qui explique ce parcours compliqué avec seulement 4 victoires et 15 défaites ?
« La saison est difficile, c’est sûr. Le club et la ville ont eu un début d’année compliqué à cause des inondations, ce qui nous a forcés à arrêter une semaine avant le début de la saison. On a joué nos 8 premiers matchs avec seulement 2 à domicile et 6 à l’extérieur, ce qui a impliqué des déplacements interminables avec un calendrier serré. On a aussi notre meilleur joueur qui est resté à l’arrêt pendant près de deux mois, sans compter les autres blessures. Bien sûr, tout ça peut expliquer en partie notre début de saison, mais ce n’est qu’un aspect du tableau. Il reste encore beaucoup de travail pour réussir à inverser la tendance. »
On a remarqué qu’à un moment de cette saison, tu n’étais plus titulaire pendant plusieurs matchs, avant de revenir dans le sept de départ. Qu’est-ce qui a motivé ce choix du coach ?
« Ce n’est jamais évident de savoir ce qui se passe dans la tête d’un coach. Je ne me suis pas posé de question sur ses motivations, j’ai juste accepté. Ce que je sais surtout, c’est que je me suis battu pour retrouver ma place de titulaire en me concentrant sur des éléments que je pouvais maîtriser, comme ma rigueur, ma résilience et ma patience. »
Comment te sens-tu en Pologne ?
« De mieux en mieux, le choc environnemental et culturel n’a pas été simple pour être honnête, la saison est très dense et on a très peu de temps pour souffler. Mais j’ai trouvé mes repères, mes habitudes et mon rythme qui me permettent de me sentir bien et de performer. »
As-tu déjà commencé à réfléchir à la saison prochaine ? Des rumeurs circulent selon lesquelles tu pourrais quitter le championnat polonais pour revenir potentiellement en France. Où en es-tu à ce sujet ?
« Concernant la saison prochaine, comme d’habitude, à cette période de l’année ça peut être un piège que de trop y penser donc je me concentre sur ma performance et je fais confiance à mon agent pour le reste. La saison est importante pour le Club et l’objectif principal avant de penser à la saison prochaine c’est de réussir à maintenir Nysa. Mais pour ce qui est d’un retour en France ça n’a jamais été un sujet de discussion avec mon agent. »
Tu connais bien l’équipe de France, ayant déjà été sélectionné et ayant remporté une médaille d’argent lors de l’Euro U22 aux côtés de Hilir Henno, Ibrahim Lawani, Lohan Nack Minyem, Antoine Pothron, Grégory Gempin, William Louis Marie et Thibault Loubeyre. As-tu pour objectif d’être sélectionné pour la VNL ? Avec les doubles champions olympiques qui commencent à annoncer leur retraite, des places vont se libérer.
« L’équipe de France est le fil conducteur de ma carrière, que je sois sélectionné ou non, c’est ce qui m’anime au quotidien. Évidemment, j’aimerais participer aux rassemblements ainsi qu’à la VNL. Et si, aujourd’hui, le chemin pour y arriver passe par le fait de m’imposer dans des grands championnats comme celui de Pologne, alors je reste patient. »
