Ajaccio la surprise qui bouscule la Marmara SpikeLigue

Le GFCA Volley a remporté son premier match de la saison à domicile, le 25 octobre, en s’imposant 3 sets à 0 face à Chaumont. (LNV - Ajaccio)
Le GFCA Volley a remporté son premier match de la saison à domicile, le 25 octobre, en s’imposant 3 sets à 0 face à Chaumont. (LNV - Ajaccio)
Annoncé comme un promu destiné à souffrir, Ajaccio a décidé de réécrire le scénario. Six journées plus tard, le GFCA s’affirme comme l’une des belles surprises de la Marmara SpikeLigue, porté par une équipe généreuse et pleine d’ambition.

Qui aurait imaginé voir Ajaccio pointer à la sixième place après six journées de Marmara SpikeLigue ? Le GFCA, promu cette saison après son titre en Ligue B, arraché au set en or face à Fréjus, un an seulement après une finale perdue contre Cannes, réalise un début de saison tonitruant. Une performance inattendue pour une équipe que beaucoup annonçaient bonne dernière sans véritable suspense.

Sous la houlette de Frédéric Ferrandez, aux commandes du club corse depuis 2006, le GFCA occupe aujourd’hui une surprenante sixième position avec trois victoires (3-0 contre Narbonne, 3-1 contre Cannes, 3-0 contre Chaumont) pour trois défaites (1-3 face à Paris, 1-3 face à Saint-Nazaire et 0-3 face à Tours). Avec 9 points au compteur, Ajaccio possède déjà cinq longueurs d’avance sur la lanterne rouge.

Frédéric Ferrandez, tout juste âgé de 50 ans, a dû revoir ses plans avant le match contre Narbonne en raison de l’absence de Célian Talon. (LNV - Ajaccio)
Frédéric Ferrandez, tout juste âgé de 50 ans, a dû revoir ses plans avant le match contre Narbonne en raison de l’absence de Célian Talon. (LNV - Ajaccio)

Une équipe qui fait rêver

Le GFCA a conservé l’essentiel de son effectif champion de Ligue B. Seuls ont quitté le navire le passeur Sergiusz Serafin et Killian Weidner. Le club a en revanche enregistré les arrivées de Matthieu Garcia et du central champion olympique à Tokyo, Daryl Bultor. Il y a quelques semaines, un problème de masse salariale a toutefois contraint le club à se séparer du deuxième passeur, Robin Neraudau. Une décision difficile, et l’on ne peut qu’espérer le voir rebondir rapidement.

À domicile, Ajaccio suscite l’enthousiasme : le Palatinu affiche une affluence moyenne de 1 490 spectateurs lors des trois premiers matchs. Sur le terrain, la formation corse séduit par sa combativité et sa stabilité dans tous les secteurs du jeu. Le service percutant de Victor Socié, la puissance offensive de Daniel Bala, la réception fiable de Matej Patak ou encore l’efficacité au bloc de Salles illustrent la qualité collective de cette équipe.

Malgré les absences, la blessure de Bultor ou encore la maladie de Célian Talon avant la dernière rencontre, le staff parvient toujours à trouver des solutions. L’exemple le plus parlant reste la victoire 3–0 face à Narbonne : Florian Lacassie, repositionné au centre, et Victor Socié, titularisé en R4, ont tous deux largement répondu présent.

Se maintenir

La saison est encore longue et le plus dur reste à venir, mais Ajaccio affiche clairement ses ambitions. Le groupe possède des ressources mentales et un talent indéniable. Les joueurs ont faim, déterminés à prouver qu’ils n’ont pas gravi les échelons jusqu’à la MSL pour faire de la figuration. Le GFCA se déplacera à Tourcoing pour la 7e journée, le 21 novembre. Un long voyage que l’on suivra avec attention.

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