VolleyActu : Cyrielle, comment vis-tu ta première compétition internationale avec l’équipe A ?
Cyrielle Depie : « Franchement, je le vis bien. Je n’ai pas senti de difficulté à m’intégrer, vu que le groupe était nouveau. Il y avait des filles que je connaissais et avec qui je m’entendais bien. Donc, niveau intégration, ça s’est super bien passé. Les matchs aussi, j’ai pu faire quelques entrées. Je ne commençais pas, mais je pouvais faire des entrées, et c’était cool de pouvoir jouer contre des équipes nationales. C’est plus que bien, c’est vraiment incroyable. »
Est-ce que tu penses que tes perfs cet été peuvent influencer ta prochaine saison chez les Mariannes ?
Cyrielle Depie : « J’espère ! J’espère que ça va influencer, que Alessandro (le coach des Mariannes) regardera un peu mon été et qu’il va se dire, finalement, il faut lui faire confiance. »
Quels sont vos objectifs pour cette première semaine de VNL ?
Cyrielle Depie : « Personnellement, mes objectifs sont de gratter un maximum de temps de jeu et de vraiment m’amuser, de ne pas me mettre la pression quand je rentre sur le terrain, et juste de kiffer, parce que c’est trop bien d’être dans cette compétition ! Et après, objectif plus global : gratter le plus de points, je pense. »
Naomi Ngolongolo : « Bah déjà, prendre du plaisir, essayer au maximum d’aider l’équipe à gagner, et puis voilà, mettre de la bonne ambiance et faire un bon été. »
Comment l’intégration des jeunes s’est-elle faite au sein du collectif ?
Naomi : « Je pense qu’à peu près tout le monde s’entend avec tout le monde. Après, forcément, il y a plus d’affinités avec certaines personnes, donc on est amenées à rester plus souvent ensemble (le groupe de jeunes joueuses). »
Cyrielle : « Sur le terrain, ça fait une bonne symbiose, t’as pas l’impression qu’il y a des groupes. »
Parce qu’au-delà de votre arrivée, il y a aussi un nouveau staff. Comment s’est passé ce changement ?
Naomi : « Franchement, ça se passe bien. Je suis contente du staff, le coach est très bien, j’aime bien sa façon de coacher. Y’a vraiment rien à dire, je préfère ce staff-là. Que ce soit la prépa physique ou même le coach, il est plus pro, plus juste. »
Cyrielle : « Nouveau coach, nouveau staff, nouveau groupe… Tout le monde a sa chance. »
Donc vous avez ouvert le bal de la VNL ce matin (mercredi 4 juin) contre une grosse équipe, la Turquie. Un beau match mais malheureusement perdu. Que ressentez-vous après cette défaite ?
Naomi : « Perso, je suis un peu déçue de notre perf, parce qu’il y a des sets, ce ne sont pas elles qui les ont gagnés, c’est un peu comme si on leur avait donné. On a fait pas mal de fautes directes qui font que, même si à côté on perf, on ne pourra jamais rattraper tout ça. Sinon, je suis contente : deuxième set, on a gagné, on était côte à côte et on a su attraper la victoire. Balle de set, on n’a pas buggé, on y est allées direct pour avoir ce set, donc j’étais plutôt contente de ça. Après, oui, je suis un peu déçue. Je me dis qu’on aurait pu faire mieux, même si c’est une grosse team. Mais bon, je me dis que voilà, c’est le premier match, et je pense qu’on doit encore travailler pas mal de choses pour gagner des matchs. Parce qu’on ne veut pas juste gagner des sets, on veut gagner des matchs. Après, on sait que les sets sont quand même importants par rapport au ranking. »
Cyrielle : « Moi, je rejoins Naomi : un peu déçue, et c’est sûr qu’on doit continuer à travailler pour revenir plus focus, plus concentrées et mieux préparées pour ce match face à la Belgique. »
Et donc par rapport à ce match-là contre la Belgique (vendredi matin à 9h00), comment est-ce que vous le sentez ? Est-ce que vous l’abordez d’une certaine manière ? Parce que c’est quand même une équipe qui est accessible.
Cyrielle : « La Belgique, oui, c’est accessible, mais pas comme ça, pas en claquant des doigts. Ça va être en travaillant, en faisant bien les choses, en restant concentrées et pas en se disant « ouais, c’est la Belgique, on peut les battre »
Naomi : « C’est sûr que par rapport à la Turquie, il y a moins de doutes. Mais ça ne veut pas forcément dire qu’on va gagner non plus. Il ne faut pas qu’on se dise « oui, c’est la Belgique, c’est bon, c’est fait ». Parce que si on joue comme on a joué le premier set par exemple (contre la Turquie), ça ne va pas le faire. On est quand même à la VNL, ce sont des équipes qui ont un bon niveau, et le classement au ranking, ça ne veut pas tout dire. »
C’est vrai, le set arraché à la Turquie le reflète plutôt bien d’ailleurs. D’après vous, qu’est-ce qui a fait que vous ayez réussi à remporter ce set ?
Naomi : « Pour moi, la récep, ça a joué, et on a fait moins de fautes directes, donc ça nous a permis de coller. À l’attaque aussi, on était bonnes, et je pense que chacune d’entre nous a arrêté les petites erreurs bêtes à gauche, à droite, ce qui a fait que ça allait mieux. »
Par rapport au temps de jeu, est-ce que vous trouvez que votre temps de jeu personnel est bon ? Est-ce que les coachs vous en ont parlé ? Est-ce que ça va changer tous les jours ?
Cyrielle : « Personnellement, en venant ici, je ne m’attendais pas à grand-chose parce que c’est quand même ma première compétition (internationale en senior). Et en vrai, je suis super contente parce que je trouve que je joue quand même beaucoup. »
Naomi : « Pour moi, la récep, ça a joué, et on a fait moins de fautes directes, donc ça nous a permis de coller. À l’attaque aussi, on était bonnes, et je pense que chacune d’entre nous a arrêté les petites erreurs bêtes à gauche, à droite, ce qui a fait que ça allait mieux. »
