Ngapeth de retour, les Bleus à l’assaut du dernier titre qui leur échappe : coup d’envoi contre la Corée du Sud

Photo de Jean Patry, Earvin Ngapeth et Antoine Brizard aux Jeux Olympiques de Paris (Volleyballworld)
Photo de Jean Patry, Earvin Ngapeth et Antoine Brizard aux Jeux Olympiques de Paris (Volleyballworld)
L’équipe de France de volley-ball débute ce vendredi 13 septembre son Championnat du monde aux Philippines. Opposés à la Corée du Sud pour leur premier match de poule, les Bleus d’Andrea Giani visent le seul titre qui manque encore à leur incroyable palmarès. Avec des cadres proches de la fin de carrière et le retour d’Earvin Ngapeth, l’enjeu est immense dès cette entrée en lice.

L’équipe de France entame son Championnat du monde ce vendredi 13 septembre à midi aux Philippines. Dans moins de 24 heures, les Bleus feront leur entrée en lice face à la Corée du Sud, à la Smart Araneta Coliseum de Quezon City, dans la région métropolitaine de Manille. Cette salle emblématique peut accueillir jusqu’à 16 500 spectateurs. Ce match marque le coup d’envoi du Mondial pour les hommes d’Andrea Giani, qui rêvent de décrocher ce titre qui manque encore à leur palmarès.

L’adversaire du jour, la Corée du Sud, est actuellement classée 26e au rang mondial. Elle est dirigée par le technicien brésilien Issanayê Ramires. Ce premier match revêt une importance capitale, car dans cette phase de poules à quatre équipes (8 groupes au total), seules les deux premières sont qualifiées pour les huitièmes de finale. Avec seulement trois rencontres au programme, commencer par une victoire serait déjà un grand pas vers la suite de la compétition.

« C’est la dernière médaille qui nous manque, on est tous très motivés pour aller la chercher », a déclaré Earvin Ngapeth dans une interview accordée à la Fédération française de volley-ball. Le réceptionneur-attaquant incarne cette génération dorée qui a tout gagné ou presque : champion olympique à Tokyo et Paris, champion d’Europe en 2015, double vainqueur de la Ligue mondiale (2015, 2017) et de la Ligue des Nations (2022, 2024). Pour lui comme pour ses coéquipiers, ce Mondial représente le dernier sommet à atteindre.

Photos des Bleus à Paris. (Volleyballworld)
Photos des Bleus à Paris. (Volleyballworld)

Ce Championnat du monde pourrait aussi marquer la fin d’une ère. Plusieurs cadres de l’équipe, tels que le capitaine Benjamin Toniutti (35 ans), Jenia Grebennikov (35 ans) ou encore Nicolas Le Goff (33 ans), pourraient raccrocher après ce tournoi. Leur expérience sera précieuse dans cette phase décisive, où chaque point compte.

 

Le calendrier de la phase de groupes des Bleus est dense :

Vendredi 13 septembre à 12h : France – Corée du Sud

Mardi 16 septembre à 12h : France – Finlande

Jeudi 18 septembre à 12h : France – Argentine

 

En cas de qualification pour les huitièmes, l’équipe de France pourrait retrouver des adversaires tels que l’Italie, la Belgique ou l’Algérie.

Bonne nouvelle pour les Bleus : Earvin Ngapeth est de retour. Absent plusieurs mois en raison d’une tendinopathie, il a été annoncé titulaire par L’Équipe pour le match d’ouverture contre la Corée du Sud. S’il ne devrait pas disputer l’intégralité de la rencontre, sa simple présence est déjà un signal fort. Double MVP des Jeux Olympiques, Ngapeth reste une pièce maîtresse dans la quête de l’or mondial.

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