L’ancien central de Poitiers la saison dernière, Renan Michelucci, désormais joueur du club grec Foinikas Sýros, est revenu sur la victoire de son équipe face à Chaumont lors du match aller des 1/16 de finale de la Challenge Cup, remporté mardi soir sur le score de 3-2 (25-23, 21-25, 25-20, 21-25, 16-14).
Cette belle victoire permet à l’équipe grecque, qui compte notamment deux autres joueurs français, Thomas Nevot et Axel Truhtchev, aux côtés du Brésilien Renan Michelucci, de prendre un léger avantage pour le match retour. Une victoire à l’extérieur qualifierait directement Syros pour les huitièmes de finale, tandis qu’une défaite 2-3 les enverrait au set en or, et des défaites 0-3 ou 1-3 signeraient l’élimination du club.
Le central brésilien de 31 ans a répondu à nos questions après cette victoire face au CVB. Le match retour aura lieu le 6 janvier à 20h00.
VolleyActu (Mario) : Énorme victoire mardi contre Chaumont. Est-ce que tu t’attendais à gagner même si vous n’étiez pas favoris ?
Renan : « On savait que ce serait un match difficile, mais on a abordé le match en croyant qu’on pouvait gagner. Même si on n’était pas favoris sur le papier, on avait confiance dans notre plan de jeu et on est restés agressifs. Au final, l’énergie et la concentration ont fait la différence. La Ligue A française est très forte, et Chaumont est une équipe traditionnelle et puissante. Rien n’est encore joué, on doit encore gagner un match à Chaumont, ce qui est très difficile, mais pas impossible. Nous avons des joueurs expérimentés : quatre d’entre nous ont déjà joué en Ligue A, donc nous savons à quel point c’est équilibré et exigeant. Nous avons aussi deux joueurs français, et nous connaissons déjà leur salle, ce qui nous aidera à nous adapter. »
📊 RENAN MICHELUCCI 🇧🇷
— VolleyActu (@VolleyActu) December 9, 2025
(Syros 3-2 Chaumont)
▪️18 points
▪️71% en attaque (12/17)
▪️65% d’efficacité
▪️2 aces
▪️4 blocs
😲😲😲😲😲
📸 Foinikas Syros - Antonis Solaris pic.twitter.com/eJUGH5s4ma
VA : Quel était précisément votre plan de jeu ? On a remarqué qu’Alexandros Raptis était très ciblé au service. Est-ce que c’était volontaire, pour limiter au maximum ses options en attaque, sachant qu’il sortait d’un excellent match en MSL ?
Renan : « On a analysé les tendances de chaque joueur. J’ai aussi joué avec Breet la saison dernière, ce qui m’a aidé à prendre certaines décisions. C’est un excellent joueur et un vrai leader, donc on a particulièrement surveillé son jeu. Quant au plan de jeu… il reste secret ! »
VA : Il est vrai qu’il y avait un duel dans le duel. Jouer contre un passeur avec qui tu as récemment évolué te donne-t-il vraiment un avantage pour anticiper son jeu par rapport à tes coéquipiers ?
Renan : « Oui, ça m’aide, mais c’est un joueur très complet; même en le connaissant bien, il reste difficile de jouer contre lui. Et lui aussi connaît mes caractéristiques, ma zone d’attaque et mes déplacements au bloc. »
VA : Selon toi, le match retour sera-t-il encore plus compliqué, avec le déplacement, la salle et le voyage à gérer (+ de 2 500 km) ?
Renan : « Oui, le voyage est long ! On enchaîne beaucoup de matchs, avec un petit groupe, et en Grèce il n’y a que 4 joueurs étrangers. Jouer à Chaumont est très difficile : personnellement, j’aime beaucoup leur salle, mais beaucoup de mes coéquipiers ne la connaissent pas, et puis il y a le public… Tout sera contre nous. »
VA : Vous avez quand même pu savourer cette victoire ?
Renan : « C’était un résultat important, mais rien n’est encore joué. Nous rejouons ce dimanche, donc nous n’avons pas vraiment le temps de célébrer. Il faut continuer à travailler pour être prêts et en forme pour le second match, qui sera décisif. »