VolleyActu : Tu es passé de la NCAA avec Penn State, au championnat roumain avec Steaua Bucarest, puis à la Ligue B avec Nancy, et maintenant tu t’apprêtes à jouer la saison prochaine avec le Plessis-Robinson. Le championnat de France est souvent un véritable tremplin pour lancer ou relancer une carrière. Comment vois-tu cette belle évolution ?
Brett Wildman : « Je vois cette progression de façon assez simple : je reste là où sont mes pieds et j’essaie de faire de mon mieux. Je ne regarde pas trop loin vers l’avenir et je profite de chaque situation ou défi pour ce qu’il est. »
La saison dernière, tu termines 12e meilleur marqueur de la Ligue B masculine avec 291 points, 40% de réussite en attaque, 53% de réceptions positives, 22 aces et 43 blocs. Pas mal pour une première saison en France et en Ligue B, qui n’est jamais un championnat facile.
« Oui, j’étais globalement satisfait de la saison. Je pense que l’équipe avait encore du carburant pour aller plus loin en playoffs, donc la fin a été décevante. Personnellement, j’étais content, mais je sais que j’aurais clairement pu mieux faire. »
Comment juges-tu ta saison, aussi bien sur le plan individuel que collectif, l’an dernier en Ligue B avec Nancy ?
« Je pense qu’individuellement, j’arrive avec plus de confort et de confiance. C’est un vrai saut de la Pro B à la Pro A, mais je suis enthousiaste à l’idée de relever ce défi. En attaque, il faut être très intelligent dans ce championnat, et c’est quelque chose que j’ai appris l’année dernière. Collectivement, il y aura beaucoup de nouveaux visages, donc tout dépendra de la vitesse à laquelle on pourra se rassembler en tant qu’équipe et trouver notre identité. »

Qu’est-ce qui t’a donné envie de signer au Plessis-Robinson, un club qui, depuis quelques saisons, a souvent au moins un Américain dans son effectif ?
« Je vois cette progression de façon assez simple : je reste là où sont mes pieds et j’essaie de faire de mon mieux. Je ne regarde pas trop loin vers l’avenir et je profite de chaque situation ou défi pour ce qu’il est. »
Ton contrat porte sur une saison seulement, ou plus ?
« Une seule saison. »
Quand commence la préparation pour la saison prochaine ?
« Mercredi 20 août. »
Seras-tu présent le mercredi 20, ou rejoindras-tu l’équipe à une date ultérieure ?
« Je serai présent dès mardi. »

La saison dernière, les choses n’ont pas vraiment tourné en faveur du Plessis-Robinson. Peut-être que le format, sans relégation, y a joué un rôle. Cette année, ce sera différent : le dernier du classement sera relégué en Ligue B. Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour cette nouvelle saison ?
« Je pense que l’objectif est clair : se qualifier pour les playoffs et y faire un bon parcours. »
Tu évolues au poste de réceptionneur-attaquant, un poste où la concurrence s’annonce relevée avec des joueurs comme Nathan Canovas, Marin Dukic ou encore Jérémie Mukelenge. On peut s’attendre à une vraie bataille pour une place sur le terrain…
« Je pense que plus il y a de concurrence, plus cela renforce l’équipe. Au final, on travaille tous pour le même objectif. »
Quelles sont, selon toi, tes principales qualités pour ceux qui ne te connaissent pas encore et qui te découvriront en MSL la saison prochaine ?
« Service, défense et une poursuite acharnée du ballon. »