VolleyActu (Mario) : Tu as enfin rejoint un club. On en avait déjà discuté, et je sais que la période sans club n’était pas simple pour toi. Est-ce que cela a été un vrai soulagement de signer, d’autant plus que c’est en France, ce qui doit faciliter ton organisation au quotidien ?
Médéric Henry : « Franchement, ça nous permet d’être plus tranquilles pour la suite et de pouvoir nous poser avant d’accueillir notre deuxième enfant. En plus, ce n’est pas loin de Strasbourg, où Marie (la femme de Médéric) et Eden (son premier enfant) vont rester jusqu’aux fêtes pour qu’elle puisse finir son cycle à l’école. »
VA : « Comment s’est passée ton intégration au sein de ta nouvelle équipe ces dernières semaines ? »
M.H : « Très bien, le groupe vit plutôt bien et les gars m’ont tous très bien accueilli. Ils semblaient sincèrement contents lorsqu’ils ont appris que j’avais signé. »
VA : « Tu en connaissais déjà certains avant de signer à Chaumont ? »
M.H : « Il y a pas mal de Français, donc je les connaissais plus ou moins, et je les avais quasiment tous déjà croisés en championnat. Mais on apprend vite à se connaître. »
VA : Quel a été ton ressenti samedi lors de la reprise contre Poitiers, surtout après avoir inscrit 5 blocs ?
M/H : « J’avoue que ça faisait longtemps que je n’avais pas joué de match officiel. Les sensations étaient un peu étranges à l’échauffement, mais ça faisait vraiment plaisir de retrouver cette ambiance. Je ne pouvais pas espérer mieux comme début au bloc, mais j’ai encore des automatismes à retrouver en attaque. »
VA : Ramener un point de Poitiers, c’est un résultat positif, n’est-ce pas ?
M.H : « Oui, oui, surtout qu’on était menés au 4ᵉ set et qu’on a réussi à le gagner. Ça reste frustrant parce qu’on enchaîne encore quelques erreurs individuelles sur les moments clés, du coup on termine sur une note un peu négative. Mais si on regarde le bilan global, c’est quand même positif. »
VA : Votre prochain match se joue en Coupe de France, avec un gros déplacement. L’objectif est clairement de se qualifier ? Même si le CVB n’est pas bien classé en MSL, la Coupe de France reste un vrai objectif pour vous ?
M.H : « Oui, oui, clairement. C’est une compétition à part, où tout va très vite et qui permet de montrer de quoi on est capable. Elle rebat les cartes et peut nous permettre de nous rassurer, mais aussi de rassurer toutes les personnes qui gravitent autour du club. »